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Lentille Nauticam SMC-1 avec objectif Panasonic 14-42 dans le hublot plat « Macro »

Après les tests « en laboratoire » je vous ai promis un retour sur l’utilisation en milieu naturel … que vous trouverez ci-dessous.

Les plongées ont été réalisées les 5 et 6 novembre 2016 sur les sites de Hortense et La Vigne dans le bassin d’Arcachon (donc eau verdâtre et assez chargée en particules).

Je tiens à préciser pour commencer qu’il s’agit d’une composition non recommandée par Nauticam: pour faire des économies j’expérimente l’utilisation de l’objectif Panasonic 14-42 dans le hublot plat prévu pour l’objectif macro, tous les détails de cette configuration sont présentés ici.

Utilisation de la lentille

Pour commencer, sachez que j’ai simplement vissé la lentille SMC-1 sur le hublot. Je vous recommande d’investir dans un système d’accroche rapide ou de baïonnette qui permet de passer rapidement d’une configuration « avec lentille » à « sans lentille » sans avoir à visser/dévisser à chaque fois.

Car ce qui est pratique avec cette configuration c’est de pouvoir jongler entre des prises de vues « macro » et « normales ». Fini la frustration d’être équipé de l’objectif macro et ne pas pouvoir shooter un poisson en entier ou inversement d’être avec l’objectif 12-35 dans le dôme et de ne pas pouvoir prendre les détails d’un nudibranche …

Pour ces trois plongées de test donc j’ai fait la moitié de la plongée avec la lentille et l’autre moitié sans (lentille dévissée et bien rangée dans une poche de ma stab). Je suis également équipé de deux flash (à Arcachon malheureusement je ne fais quasiment jamais de vidéos mais vous verrez à l’issue de la lecture de cet article qu’il faudrait que je fasse de nouveau quelques plongées avec cette lentille en configuration vidéo).

Distance de mise au point

C’est l’élément qui m’a le plus dérouté, j’aurais du demander à mon binôme de me prendre en photo pour illustrer mes propos … et pour moi c’est l’élément le plus délicat de cette lentille: il faut être très très près du sujet. À part les poissons de type mérou, rascasse, blennie, raie ou gobie qui peuvent rester immobiles et « défendent » leur territoire ou pensent ne pas être vus et se laissent approcher, pour les autres ça sera très dur. Il vous faudra des trésors de patience et un peu de chance pour prendre en photo des détails d’un rouget, d’une oblade, d’une sole ou un tacaud par exemple.

Entrainez-vous sur des sujets immobiles (anémones) ou assez statiques (crustacés) avant de vous lancer sur les sujets « actifs ».

L’autre élément par rapport à cette distance de mise au point c’est qu’on risque d’entrer en contact avec le sujet et de le blesser (ou pire) … j’aime pas me savoir à 3 cm d’une anémone et me dire que je risque de l’écraser d’un coup. Je n’ose même pas imaginer avec du corail rouge de méditerranée !

Mais tout ceci a un énorme avantage, comme on est très près du sujet il y a donc moins de « d’épaisseur d’eau » et donc moins de particules … donc l’option vidéo redeviens intéressante notamment dans les zones « chargées » comme Arcachon !

Résultats

Vous êtes ici pour voir des images … alors voilà le résultat après seulement trois plongées. À mon avis il faut un peu plus de temps pour arriver à bien prendre en main cette nouvelle configuration mais j’ai la confirmation que l’achat d’un hublot spécifique pour l’objectif 14-42 n’est pas indispensable et ma configuration actuelle me conviens. À l’occasion si je croise une personne qui a le bon hublot spécial pour l’objectif je serais intéressé pour refaire des tests comparatifs pour voir s’il y a un impact de ce mélange « hublot macro + objectif qui n’est pas fait pour » !

Conclusion

En conclusion je dirais qu’on a accès à des détails réservés aux objectifs macro avec une « simple » lentille externe. Elle tiens donc toute ses promesses et permet d’avoir une configuration super souple. Ça fait maintenant partie de ma liste des prochains achats !