Note: il existe également un glossaire spécial sur la biologie (glossaire bio niveau 1) et le glossaire général
Couleurs
Source : Article Couleur de Wikipédia en français (auteurs) Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
Valeur
On distingue d’abord les valeurs, c’est-à-dire la luminosité, entre blanc et noir. Bien que les valeurs se distinguent des couleurs proprement dites, l’estimation des valeurs d’un sujet représenté est la première tâche de la représentation en couleurs, par opposition au dessin, préoccupé surtout par les contours. La méthode traditionnelle pour évaluer la valeur consiste à cligner des yeux, pour s’approcher de la vision nocturne, qui ne perçoit pas les couleurs.
Vivacité
La vivacité d’une couleur est le degré de ce qui la différencie d’un gris. Une couleur vive se distingue nettement d’une autre de même valeur, au contraire d’une couleur terne ou pâle.
Ton
Le ton ou tonalité désigne la couleur qu’on voit, alors que la couleur peut aussi désigner la peinture qui sert à la créer. Les tons se regroupent en champs chromatiques qui se reflètent dans le langage.
Nuance
Les nuances d’une couleur sont les petites différences entre des tons de même désignation. On peut dire que le bleu outremer est une nuance de bleu, et l’outremer véritable et le bleu Guimet, légèrement plus violacé, sont des nuances d’outremer.
Teintes élémentaires
Beaucoup de tons se rattachent à la fois à plusieurs champs chromatiques. Il y a des jaunes rougeâtres et des bleus tirant sur le vert. Mais il n’y a pas de jaune tirant sur le bleu, ni de rouge tirant sur le vert ; aussi Ewald Hering appelle-t-il le jaune opposé au bleu, et le vert opposé au rouge, teintes élémentaires.
Couleurs primaires
Lorsqu’on mélange deux pigments, on obtient une troisième couleur, qui peut être celle d’un autre pigment. Les couleurs qui ne peuvent s’obtenir par mélange sont dites primaires. Avec les pigments modernes, la plupart des couleurs peuvent s’obtenir avec trois primaires, un jaune, un bleu et un rouge.
Couleurs complémentaires
Lorsqu’on mélange deux pigments, le ton qui en résulte peut sembler entièrement dépourvu de couleur, d’un gris généralement sombre. Quand c’est le cas, on dit que les couleurs sont complémentaires.
Cycle des couleurs
En mélangeant les pigments, on peut passer insensiblement d’un ton vif à un autre, en parcourant un cycle qui passe par toutes les couleurs primaires. Du rouge au jaune, on parcourt les orangés, puis ajoutant du bleu au jaune, on reconstitue une série de verts. Enfin, ajoutant au bleu du rouge, on obtient la série des pourpres. On dispose en général ces tons sur un disque, de sorte que les couleurs complémentaires se trouvent opposées sur un même diamètre. Les tons obtenus par mélange se trouvent sur la ligne reliant leur composantes ; de la sorte, les tons ternes se trouvent à l’intérieur, et le noir est au centre.
Tons purs
Les tons purs sont ceux de la périphérie du disque chromatique.
Tons chauds et froids
Dans le disque chromatique, les tons proches du pôle orangé sont dits chauds et ceux proches du pôle bleu sont dits froids. Les tons situés à mi-chemin, gris, pourpres et verts, n’ont pas de « chaleur » en eux-mêmes ; mais on peut dire de n’importe quel couple de tons que l’un est plus chaud que l’autre. On « réchauffe » et on « refroidit » des tons en y ajoutant une couleur proche qui les rapproche des pôles orange et bleu.
Tons dégradés
Un ton dégradé est une couleur à laquelle a été rajouté du blanc. Un ton dégradé est plus lumineux que le ton pur, mais perd de sa vivacité.
Tons rabattus
Un ton rabattu est une couleur à laquelle a été rajouté du noir. C’est donc une couleur plus foncée. Pour les orangés, jaunes et vert-jaunâtres, rabattre un ton change la perception de sa couleur. Du point de vue colorimétrique, un orange est très proche d’un ton chocolat, et pourtant, nul ne dirait que c’est la même couleur.
Tons rompus
Un ton rompu est une couleur à laquelle a été rajouté une proportion de sa couleur complémentaire. L’usage de la complémentaire, plutôt que du noir, pour assombrir une couleur, n’aurait pas d’intérêt spécial, si en décalant légèrement le choix de la complémentaire, il ne permettait pas de donner une teinte aux ombres, correspondant effectivement à ce qu’on cherche à représenter, où, la plupart du temps, les parties qui ne sont pas directement atteintes par la lumière sont éclairées par des reflets légèrement colorés. Autrement dit, on définit la complémentaire en tenant compte de ce que le blanc n’est pas le même pour les ombres et pour la lumière principale.
1 Comment
didou
28 juin 2017 à 8:07 amBeaucoup d’infos pas forcément facile à digérer (très théorique)
Un tout petit résumé de ce qu’il faut retenir de tout ceci serait peut être un plus ?
bises de Didou